Quand on parle d’émotion on associe souvent ce mot à la joie ou à la tristesse n’est-ce pas ? Ce n’est pas du tout faux de penser ainsi, mais la tristesse et la joie ne sont que deux des 5 émotions présentent chez l’humain.
Il y a un auteur qui s’appelle Eric Berne, il était aussi médecin psychiatre et psychanalyste et il est mort en 1970. Ce médecin a beaucoup étudié les émotions et les a partagé en 5 afin de mieux les comprendre. Donc, selon lui, les cinq émotions de l’être humain sont : La joie, la tristesse, l’affection, la peur et la colère.
Il faut comprendre que les émotions font partie de la construction biologique émotionnelle de tous les êtres humains. Ce qui veut dire que certaines phrases du type "les garçons ou les hommes ne pleurent pas » ou « Tu es une fille il faut démontrer plus d’affection que les garçons » ce sont des phrases qui composent une culture de croyances limitantes qui nous empêchent de vivre pleinement les émotions que Dieu a mis en nous depuis notre création.
Les émotions sont les responsables d’activer certains sentiments qui à leur tour se manifestent de manières diverses. Les pleurs, par exemple. Nous pouvons pleurer de tristesse si le sentiment de mélancolie est activé, de joie si l’excitation est à l’honneur, de peur si le sentiment d’impuissance se présente ou de colère si le sentiment d’injustice est au rendez-vous.
Quand nous sommes enfants cette notion d’émotion et de sentiment n’est pas très claire et souvent nous mélangeons cause et conséquence dans un même panier. Lorsque nous devenons adultes, cette notion doit d’être éclairci, car sinon nous risquons de rentrer dans le cercle dangereux de l’héritage limitante.
Cet héritage consiste à transmettre à nos enfants ou à notre conjoint, à travers l’imposition ou la manipulation inconsciente, nos croyances limitantes qui nous accompagnent depuis les anciennes générations.
Je me rappelle quand j’étais petite, lorsque j’étais très excitée et que je sautais partout ma mère me répétais la phrase suivante : « Trop de joie signe de tristesse » Pendant des années j’ai voulu comprendre cette phrase, plusieurs fois j’ai demandé à ma mère ce que cela voulait dire et elle me disait simplement qu’elle répétait ce qu’elle avait entendu de la bouche de sa mère et que souvent ma mamie avait raison. J’ai grandi avec cette crainte d’éprouver une grande joie et d’ensuite me retrouver noyée dans une mer de tristesse.
Des années plus tard, après avoir appris à identifier les origines de mes émotions et à les accepter j’ai compris ce que mes ancêtres voulaient dire par cette phrase. Un jour, observant mes enfants qui sautaient sur le canapé et qui s'éclataient de rire j’ai failli leur dire : « Arrêtez, vous être trop joyeux, ma mère disait que trop de joie est signe de tristesse » Mais je ne l’ai pas fait.
Mais chers lecteurs, grâce à Dieu j’ai pu briser cette chaîne qui m’attachais à ces croyances limitantes ancestrales et j’ai compris que ma mamie et ma mère voulaient juste me protéger d’une possible chute qui pourrait provoquer une fracture osseuse plus au moins grave. J’ai compris que répéter des comportements ou des simples phrases sans avoir la compréhension nécessaire pour pouvoir expliquer à un enfant pourquoi on le fait n’est pas toujours bénéfique.
Maintenant j’ai envie de vous demander quelle est réellement l’importance de comprendre nos émotions si nous avons tous un bagage émotionnel hérité des personnes qui nous ont éduqué? Je dois vous dire que la connaissance de nos émotions nous permet de fermer des cycles et d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire. Quelques soient vos blessures, à travers la connaissance que Dieu vous donne vous allez guérir. Peut-être que vous aurez besoin de quelqu’un pour vous accompagner dans ce processus, mais si vous croyez que Dieu peut tout, Il mettra sur votre chemin la bonne personne capable de vous aider dans ce moment si important pour vous.
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